Les sirènes, entités mi-poissons mi-humaines énigmatiques, apparaissent dans de nombreux mythes. En tant que divinités ou esprits, ils étaient adorés ou craints par de nombreuses cultures. La majorité d'entre eux étaient des femmes, d'où les surnoms de sirènes. Leurs équivalents masculins apparaissent moins fréquemment dans le folklore, bien qu'il y en ait eu quelques-uns. Oannes, l'une d'entre elles, précède en fait la plus ancienne sirène connue - Atargatis, la divinité assyrienne - de milliers d'années.
Les premières civilisations au monde validées académiquement et pleinement fonctionnelles, Babylone, Sumer et Akkadia, sont nées dans l'ancienne Mésopotamie. Ces civilisations vivaient dans ce qui est aujourd'hui l'Irak et l'Iran modernes, au milieu d'une région connue sous le nom de Croissant Fertile.
Ces peuples sont responsables du développement de l'écriture et de la roue, ainsi que d'autres avancées humaines critiques. L'aspect le plus déroutant du développement de ces civilisations est leur passage presque instantané de chasseurs-cueilleurs à des civilisations avancées de construction de villes. Leurs origines restent un mystère. À travers leurs propres archives et écrits, les Sumer nous disent que les extraterrestres les ont aidés à s'établir en tant que civilisation viable et intelligente.
Leurs dieux étaient connus sous le nom de "Anunnaki» qui se traduit par « Ceux qui sont venus du ciel sur la terre ». Bérossus, prêtre-chroniqueur babylonien des IVe et IIIe siècles a décrit comment un amphibien nommé Oannes est venu du golfe Persique et a enseigné le Sumériens toutes les connaissances avancées nécessaires à une vie civilisée.
Qui était Oannes ?
Oannes, également connue sous le nom d'Adapa et Uanna, était une divinité babylonienne du IVe siècle avant notre ère. Chaque jour, on disait qu'il sortait de la mer en tant que créature poisson-humain pour transmettre ses connaissances aux habitants du golfe Persique. Pendant la journée, il leur enseignait la langue écrite, les arts, l'arithmétique, la médecine, astronomie, la politique, l'éthique et le droit, couvrant tous les besoins de la vie civilisée, puis sont retournés à la mer la nuit.
Avant son intervention, les Sumériens « étaient comme des animaux sur le terrain, sans ordre ni loi ». Oannes ne ressemblait pas forcément à la façon dont on pourrait se représenter un triton. Certaines œuvres d'art le montrent avec un torse et une queue de poisson, mais d'autres matériaux (y compris des sculptures) montrent un corps humain ressemblant à celui d'un poisson; et il avait une autre tête sous la tête du poisson, ainsi que des pieds en dessous qui étaient identiques à ceux d'un homme, attachés à la queue du poisson. On pourrait presque dire que cela ressemblait à un «costume» de poisson géant.
Sa voix, comme sa langue, était éloquente et humaine ; et une représentation de lui a survécu à ce jour. Quand le soleil se couchait, c'était la routine de cet être de se replonger dans l'eau et d'y passer la nuit, car il était amphibie.
Quoi qu'ait été Oannes, il est indéniable qu'il était excellent dans ce qu'il faisait. Les astronomes sumériens étaient si brillants que leurs estimations de la rotation de la lune ne sont qu'à 0.4% des calculs informatisés contemporains.
Ils ont également reconnu que les planètes tournent autour du soleil, ce que la science de la Renaissance ne postulerait pas avant des milliers d'années. Les mathématiciens sumériens étaient également doué presque au-delà de la croyance pour leur temps.
Une tablette trouvée dans les collines de Kuynjik avait un numéro à 15 chiffres – 195,955,200,000,000 10,000 XNUMX XNUMX XNUMX. Les mathématiciens de la période dorée de la Grèce antique ne pouvaient en compter que XNUMX XNUMX.
Nous connaissons Oannes principalement à travers les histoires de Bérossus. Seuls des fragments de ses écrits ont survécu, de sorte que l'histoire d'Oannes a été transmise principalement à travers les résumés de ses écrits par les historiens grecs. Un fragment se lit comme suit :
Au début, ils menaient une existence un peu misérable et vivaient sans règle à la manière des bêtes. Mais, dans la première année après le déluge, apparut un animal doté de raison humaine, nommé Oannes, qui sortit de la mer Erythienne, au point où elle borde la Babylonie.
Il avait tout le corps d'un poisson, mais au-dessus de sa tête de poisson, il avait une autre tête qui était celle d'un homme, et des pieds humains sortaient de sous sa queue de poisson. Il avait une voix humaine, et une image de lui est conservée jusqu'à ce jour.
Il passait la journée au milieu des hommes sans manger ; il leur enseigna l'usage des lettres, des sciences et des arts de toutes sortes. Il leur apprit à construire des villes, à fonder des temples, à rédiger des lois, et leur expliqua les principes de la connaissance géométrique.
Il leur fit distinguer les graines de la terre, et leur montra comment récolter les fruits ; enfin il les instruit de tout ce qui peut tendre à adoucir les mœurs humaines et à humaniser leurs lois.
Depuis lors, rien de matériel n'a été ajouté en guise d'amélioration à ses instructions. Et quand le soleil se coucha, cet Oannes se retira de nouveau dans la mer, car il était amphibie.
Les noms d'Oannes et des six autres sages de la civilisation - les Apkallu - sont inscrits sur une tablette babylonienne découverte en Uruk, ancienne capitale de Sumer (aujourd'hui la ville de Warka en Irak).
Que penser de l'histoire d'Oannes ?
Est-il concevable que le mythe d'Oannes la sirène ait une part de vérité ? La figure mystérieuse qui est apparue de la mer sur la côte babylonienne il y a des milliers d'années pour éclairer l'humanité et apporter la civilisation au globe aurait-elle vraiment existé ?
Ou était Oannes, l'homme-dieu omniscient sous forme de poisson, un moyen pour Bérossus d'expliquer l'énigmatique origines de la civilisation en des termes que ses contemporains pouvaient comprendre ?
Nous avons la notion d'un sirène/sirène aidant l'humanité et étant à nouveau vénéré, il est donc raisonnable de déduire que la relation avec de nombreux autres contes de sirènes n'est pas un coïncidence. On ne peut qu'espérer que des textes supplémentaires sur Oannes soient découverts car son histoire continue de nous séduire à ce jour !
